Premier roman - « Juste Voler »

Cela fait longtemps que je n’ai pas alimenté ce blog, et vu que j’aimerais y parler d’écriture, je vais faire ça dans l’ordre et commencer par parler de mon premier roman. Je pense faire un petit article sur chacun des romans que j’ai écrit et de là où j’en suis dans le processus. 

J’ai terminé l’écriture de mon premier roman en 2019. J’ai oublié à quel moment exactement j’ai terminé l’écriture, et à quel moment j’ai terminé la correction, mais j’ai ensuite passé plusieurs mois à hésiter avant d’oser l’envoyer à des éditeurs. C’est une étape vraiment terrifiante que d’envoyer son travail à des professionnels, et même si je savais déjà que c’était difficile de voir son travail édité, je n’imaginais pas à quel point. Je croyais même les sites qui disaient que les éditeurs n’hésitaient pas à conseiller les auteurs qui leur envoient des manuscrits ! Bref, c’était le début. 

J’ai enfin osé envoyer ce roman en janvier 2020, après des mois d’hésitation. En fait, j’ai hésité tellement longtemps que j’avais presque fini le premier jet de mon second roman lorsque j’ai enfin fait mes premiers envois, mais j’en parlerai dans un autre article. 

Ce premier roman compte 255.000 mots et se rattache au genre young adult, ou un peu science-fiction, ce n’est pas toujours facile de définir exactement le genre littéraire d’un récit. Quant au nombre de mots, il est sans doute trop important, et j’avais précisé dans chacun de mes mails aux éditeurs qu’il était possible de le découper en deux parties si besoin. 

Résumé : Ce roman raconte l’histoire de Shaya, une jeune femme au quotidien triste et sans ressort et qui a toujours rêvé d’intégrer les rangs des aériens, une unité d’élite qui peut utiliser une technologie permettant de voler. Pour cela, il faut intégrer une école qui ne prend que très peu d’élèves et malheureusement Shaya a échoué à l’examen d’entrée. Lorsque l’occasion lui est offerte d’intégrer cette formation malgré tout, Shaya saute sur l’occasion.

Le titre « Juste voler » vient d’une phrase prononcée par Shaya lorsqu’on lui demande pourquoi elle souhaite intégrer la formation des aériens. Elle n’est pas motivée par l’ambition ou le pouvoir, elle souhaite juste pouvoir voler. 

J’ai envoyé ce roman à huit éditeurs, petit à petit au fil des semaines. C’est un nombre très faible, mais entre le nombre de mots et le genre young adult, j’ai eu du mal à trouver des éditeurs possiblement intéressés. 

Je n’ai bien sûr jamais eu aucune réponse, mis à part quelques rares mails de refus automatiques. Cela m’a fait beaucoup de peine à l’époque, mais maintenant que j’en suis à six romans écrits, on va dire que je m’y habitue. Enfin, pas vraiment. Cela fait toujours aussi mal. Mon travail ne vaut même pas une minute pour rédiger un email long de quelques mots, il ne vaut aucune réponse, ou alors une réponse automatique. Personne n’a même jamais ouvert le résumé de mon roman. Ce n’était que la première fois que cela m’arrivait, mais je vais écrire des articles sur mes romans suivants, histoire de raconter la suite. 

J’ai maintenant conscience des nombreux défauts de ce roman, ce qui est probablement très normal pour un premier roman qu’aucun éditeur n’a travaillé à améliorer. Il est long, il y a des longueurs, certains personnages sont mal exploités… mais je ne regrette pas de l’avoir écrit, et je pense un jour écrire un autre roman en reprenant certains concepts ou personnages. 

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