Progression de mes romans : second roman, tentatives de publication

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J’ai il y a quelques semaines fini la relecture et la correction de mon second roman, Les Nefs des Cieux. Ou, plus précisément, la quatrième relecture et correction de ce roman. Je suis quelqu’un d’assez perfectionniste et j’aurais pu faire encore plusieurs versions, mais au bout d’un moment, il faut savoir s’arrêter et passer à l’étape suivante. 

J’ai donc entamé des recherches pour constituer une liste d’éditeurs à contacter. Je l’avais déjà fait pour mon premier roman, mais cela ne suffisait pas, car les deux cas sont très différents :

-Les Nefs des Cieux est un roman de fantasy, contrairement à Juste Voler, mon premier roman, qui est un roman futuriste, sans être de la SF. 

-Les Nefs des Cieux est beaucoup plus court, seulement 82k mots contre 250k. C’est déjà une bonne longueur pour un roman, et il se trouve que pas mal d’éditeurs ont une limite, un nombre de mots maximum, parmi leurs exigences. 

J’ai fait l’acquisition d’un PDF réalisé par l’association Cocyclics. Il contient de nombreux conseils très intéressants, et une liste détaillée d’éditeurs. 

Grâce à tout cela, j’ai pu réaliser une liste de douze éditeurs qui acceptent les envois numériques. Je finirai sans doute par tester les envois papier, car cela limite beaucoup de ne pas en faire. Mais cela coûte vraiment très cher, une vingtaine d’euros par envoi, d’après mes calculs... cela ne sera pas facile d’essayer cela. Et bien sûr, il y a peu de chance que cela donne quelque chose, même en y mettant autant d’argent.  

J’ai donc contacté ces douze éditeurs par mail et formulaire ! Comme toujours, ça a été très long : chaque éditeur demande un résumé, une présentation, un synopsis... différent. Chaque envoi est unique, donc long à faire.  

Pour l’instant, je n’ai reçu qu’une seule réponse, automatique et négative, bien sûr. Normal, rien de surprenant à ça. Le côté plus gênant est que la fin du mail est un code pour avoir une promo sur un site d’auto-publication, ce que je trouve un peu... impoli. « Non, on ne veut pas de votre travail, mais vous pouvez payer pour le publier, et on touchera un pourcentage ». Non, merci. 

Je sais qu’il y a très peu de chance qu’un de mes romans soit publié un jour. J’ai toujours su que ça n’arriverait jamais. Mais contacter des éditeurs comme cela donne toujours un petit sursaut d’espoir (qui ne dure pas, certes). 

Si je reçois d’autres réponses, j’en parlerai bien sûr ici !