Progression de mon premier roman : premier envoi à une maison d’édition

Cela a pris du temps, mais j’ai enfin réussi à franchir le pas et à envoyer mon roman à une maison d’édition. Je ne l’ai envoyé qu’à une seule ME pour le moment, mais je poursuivrai bien sûr. Je vois cette tentative de publication un peu comme une recherche d’emploi : on n’envoie pas une seule candidature mais des dizaines. Enfin peut-être autant que pour un emploi, mais plusieurs en tout cas. 

La ME à laquelle j’ai envoyé ce roman est L’Atalante. Il n’est possible de leur soumettre un manuscrit qu’au mois de janvier, en tout cas pour cette année. Ils recherchent actuellement des textes pour leur collection La dentelle du cygne, spécialisée dans la science-fiction, le fantastique et l’heroic fantasy. Mon roman s’inscrivant dans cette ligne, j’ai donc tenté ma chance. 

J’ai reçu le mail de réponse automatique qui indique que s’il n’y a pas de réponse dans 12 mois, je devrais considérer que c’est un refus. Leur message indique également qu’il est inutile de les contacter pour obtenir plus d’informations. Il ne me reste donc plus qu’à attendre 12 mois !

Il s’agissait d’un envoi numérique, comme toutes les maisons d’édition que je souhaite tenter. Leur seule exigence était un envoi en ePub, même si ce format peut provoquer quelques soucis typographiques, et le mail doit avoir pour objet le nom de l’auteur-ice et le titre. D’autres maisons d’édition ont bien d’autres exigences, mais celle-ci était assez simple. 

Ce n’est bien sûr qu’un début, un seul envoi. Mais j’ai l’impression que les autres seront plus faciles, même s’il faudra que je rédige des résumés de différentes longueurs et autres textes d’accompagnement en fonction des demandes de chacun. 

C’est une petite fierté d’avoir envoyé ce roman, même s’il y a peu de chances que cela fonctionne. Je me rappelle avoir lu qu’en France, un premier roman avait entre 1 et 2% de chances d’être édité. Hélas je ne me rappelle plus du site où j’ai lu cette statistique, et ce n’est pas très précis. Mais ma situation personnelle et professionnelle étant assez catastrophique, cela fait du bien de voir que j’ai au moins réussi à faire ça. J’ai bien sûr peur du résultat, peur que personne n’aime ce roman sur lequel j’ai tant travaillé, mais j’aurais au moins la satisfaction d’avoir essayé. 

Je parlerai d’autres ME et envois ces prochaines semaines, au fur et à mesure de mon avancée.