Progression de mon premier roman : épisode 3

Si vous me suivez sur Facebook, Twitter ou ailleurs, vous le savez probablement déjà. Dans la nuit de vendredi (oui j’écris mieux le soir/la nuit), j’ai terminé mon premier roman. Ou plutôt, j’en ai terminé l’écriture, le premier jet. 

J’ai commencé la phase d’écriture à proprement parler le 1er novembre 2018, pour le nanowrimo, et je viens donc de terminer ce samedi 28 septembre 2019. J’avais bien sûr déjà travaillé sur le plan, les personnages, des recherches etc avant le nano ! Le rythme est intense et il vaut mieux avoir déjà de la matière avant de commencer. 

Pour l’instant, ce roman se compose de 250.074 mots très précisément, répartis en deux parties de tailles très inégales et un épilogue. Seuls les 60.000 premiers mots ont été relus, corrigés et réécrits à plusieurs reprises (4 fois très exactement), et il reste donc beaucoup de travail avant de ne serait-ce qu’envisager de l’envoyer à des éditeurs. 

Il faut tout d’abord que je refasse le découpage des deux parties, la seconde faisant plus du double de la première. Vu la longueur de l’ensemble, cela pourrait même correspondre à deux tomes, ce qui était mon découpage au départ. Mais j’ai préféré tout écrire en une fois pour pouvoir envoyer l’ensemble à des éditeurs, car c’est a priori mieux vu lorsqu’il s’agit d’un premier roman. Pour donner une idée, le cinquième tome d’Harry Potter (L’ordre du Phoenix), le plus imposant, compte 257.000 mots... Autant dire que pour un premier roman, être aussi long n’est pas une bonne chose. Le séparer en deux partie sera je pense un atout lorsque je contacterai des éditeurs : cela me permettra de montrer que l’histoire peut être séparée en deux tomes si besoin. 

Il faudra aussi bien sûr que je relise et corrige l’ensemble. Fautes d’orthographe ou de grammaire (par chance j’en fais peu, mais il y en a toujours qui se glissent entre les mailles du filet lorsque l’on tape au kilomètre), ponctuation hasardeuse, répétitions, tournures de phrases trop lourdes ou peu claires... 

Relire et corriger me permettra également de supprimer des passages inutiles, ou de raccourcir des scènes s’étirant inutilement en longueur. C’est sans aucun doute l’étape la plus difficile, d’après mon expérience avec les 60.000 premiers mots. 

Pour vérifier la cohérence et la clarté, ma maman et une amie qui s’est très gentiment proposée (<3 ) m’aideront. Ce n’est pas une étape facile à faire seul, voire impossible. Bien sûr que moi je comprends si tel ou tel personnage parle de tel événement, c’est moi qui l’ai créé. Mais peut-être que j’ai complètement oublié d’évoquer le dit événement, sans même m’en rendre compte. 

J’ai bien conscience que j’ai très peu de chances que ce roman soit publié un jour, sans parler de la chance de vivre un jour de l’écriture. D’après les statistiques que j’ai lu ici et là (je ne sais plus où, cela fait plusieurs mois... du coup je ne peux pas citer de sources, mes excuses), un premier roman a entre 1 et 2% de chances d’être publié, autant dire que c’est infime. Je suppose que ces chiffres prennent en compte les personnes qui envoient leur travail à un éditeur dont la ligne éditoriale diffère trop ou autres erreurs du genre, mais cela reste très faible. 

Quant au pourcentage de personnes pouvant vivre de l’écriture par rapport à toutes celles et ceux qui écrivent, que cela soit avec des romans ou des bandes dessinés, j’ignore de combien il peut être. Mais il est certain qu’il est très faible, et que cela ne va pas en s’améliorant. 

Voilà, c’est tout pour le moment ! Je vous donnerai plus de nouvelles au fur et à mesure de mon avancée dans les corrections.